Quoi de neuf ?

Montréal, le 31 mai 2024

L’AQPV accueille favorablement le dépôt du projet de loi n^o 66 par le ministre de la Sécurité publique visant à assurer un meilleur suivi des personnes reconnues non criminellement responsables pour cause de troubles mentaux ou inaptes à subir leur procès. Le projet de loi n^o 66 prévoit également une meilleure évaluation du risque, un partage amélioré de l’information sur le terrain et une approche proactive afin de prévenir les événements violents.

Cette initiative résonne avec certaines pistes de solutions identifiées par l’AQPV dans le cadre de ses récents travaux sur le sujet des personnes victimes d’actes criminels qui ont affaire avec la Commission d’examen des troubles mentaux (CETM). En effet, la nécessité de mettre en place un mécanisme de transmission des informations entre la CETM, les parties impliquées et les différents acteurs a notamment été constaté, de même que l’impérativité d’assurer un meilleur suivi des dossiers.

Par ailleurs, l’AQPV a constaté qu’il existe un réel manque d’information et de formation au sujet de la CETM. À cet effet, elle a publié une brochure d’information gratuite destinée aux personnes victimes d’actes criminels commis par une personne non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux ou inapte à subir son procès. Ce document est aussi un outil précieux pour toute personne œuvrant de près ou de loin auprès des victimes. De plus, l’Association travaille actuellement à la création d’un site Internet visant à offrir aux personnes victimes et à leurs proches un accès aux informations nécessaires.

Cette initiative, qui aura un impact sur les droits des personnes victimes, notamment sur leur droit à la protection, représente un changement important et l’AQPV y prêtera une attention particulière dans les semaines à venir.

PERSONNES RESSOURCES

Marie-Christine Michaud | 514 442-7620                                      Léa Serier | 514 526-9027

Responsable des communications et de la mobilisation             Responsable des dossiers politiques  mcmichaud@aqpv.ca                                                                    lserier@aqpv.ca

𝐊𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞 𝐌𝐚𝐜 𝐃𝐨𝐧𝐚𝐥𝐝 est criminologue et a dédié les 20 dernières années de sa carrière à l’aide et à la défense des personnes victimes. Son engagement s’est principalement déployé au sein du CAVAC de Montréal où elle a assumé divers rôles d’intervention et coordonné des projets d’envergure. Au cours de son parcours professionnel, Karine a notamment développé une expertise en matière de violences sexuelles et d’intervention auprès de proches touchés par un homicide. Elle était coordonnatrice clinique des projets spécifiques depuis trois ans lorsqu’elle a rejoint le Réseau des CAVAC en tant que coordonnatrice aux communications et aux relations publiques, donnant ainsi une voix aux personnes victimes dans les médias et la sphère politique, renforçant par le fait même son impact auprès d’elles.

L’AQPV est emballée de poursuivre sa quatrième décennie avec Karine à la barre de la direction générale! Sa passion, son expertise et son engagement indéfectible seront des atouts précieux dans la poursuite de sa mission.

𝐁𝐢𝐞𝐧𝐯𝐞𝐧𝐮𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞, 𝐊𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞!

C’est avec tristesse que l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes (AQPV) annonce que Véronique Poulin quittera ses fonctions de directrice générale le 31 mai prochain. Au cours des deux années passées à la barre de l’AQPV, elle a fait preuve d’un grand professionnalisme et d’un leadership mobilisateur. Gestionnaire rigoureuse et dévouée, l’engagement indéfectible de Véronique envers notre organisation et son dévouement envers chaque membre de son équipe ont été des piliers essentiels qui ont contribué à l’avancement de la mission de l’Association.

« C’est le cœur lourd que je pars explorer de nouveaux horizons. Je me sens à la fois fière et reconnaissante d’avoir eu l’opportunité d’assumer le rôle de directrice générale de l’AQPV, dont la mission est essentielle. Oui, j’ai contribué à son avancement, mais cette expérience a aussi contribué à faire avancer mes propres réflexions personnelles et professionnelles. Ce fut deux années formidables pendant lesquelles j’ai eu le privilège de côtoyer des collègues et des partenaires exceptionnels. Merci pour tout, surtout pour votre confiance! Je suis convaincue que la future direction générale accompagnera avec brio l’AQPV vers les perspectives rêvées dans le cadre de la dernière planification stratégique. »

Le conseil d’administration et l’équipe de l’AQPV tiennent à exprimer leur reconnaissance pour ces deux années de travail accompli et espèrent que les nouveaux défis de Véronique seront aussi enrichissants que ceux qu’elle a su relever avec nous.

Le processus de sélection d’une nouvelle directrice générale ou d’un nouveau directeur général est amorcé, en collaboration avec la firme de recrutement Fauve. Pour plus d’information, cliquez ici.

DEPUIS LES ANNÉES 1980, PLUSIEURS MESURES LÉGISLATIVES ONT ÉTÉ MISES EN PLACE AFIN D’AMÉLIORER LE PARCOURS DES PERSONNES VICTIMES D’ACTES CRIMINELS DEVANT LES TRIBUNAUX.

Faciliter leur participation et leur donner l’occasion d’être entendues, mieux assurer leur protection, humaniser les pratiques, reconnaître leurs droits : ces objectifs étaient au cœur de nombreux projets de lois.

Dans quelle mesure les changements introduits dans la législation ont-ils permis des avancées et quels défis nous attendent pour les années à venir ?

L’AQPV vous invite à participer à cette réflexion avec les panélistes invitées et à mettre à contribution vos expériences et vos connaissances.

𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕𝒆́ 𝒆𝒔𝒕 𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒆́𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒖 40𝒆 𝒂𝒏𝒏𝒊𝒗𝒆𝒓𝒔𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝑨𝑸𝑷𝑽.

                                          𝐕𝐎𝐈𝐑 𝐄𝐓 𝐑𝐄𝐕𝐎𝐈𝐑 𝐋𝐄 𝐌𝐈𝐃𝐈-𝐄́𝐂𝐇𝐀𝐍𝐆𝐄  

𝐀𝐧𝐢𝐦𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞

Jocelyne Rancourt, présidente de l’AQPV

Panélistes

M^e Éliane Beaulieu | Procureure aux poursuites criminelles et pénales

Coordonnatrice provinciale en violence sexuelle

Bureau des mandats organisationnels | Directeur des poursuites criminelles et pénales

M^e Eliane Beaulieu est membre du Barreau depuis décembre 2004 et procureure aux poursuites criminelles et pénales depuis janvier 2006. Elle amorce sa carrière au point de service de Joliette et œuvre  pendant 13 années à celui de Rimouski, où elle développe une expertise en matière d’infractions de nature sexuelle et de maltraitance d’enfants. Elle se joint au Secrétariat général du DPCP en septembre 2020 comme coordonnatrice provinciale en matière de violence sexuelle, dont l’un des principaux mandats consiste à diriger les travaux de la Communauté de savoir en violence sexuelle. Ses mandats seront transférés en janvier 2021 au Bureau des mandats organisationnels, au sein duquel elle exerce toujours les mêmes fonctions. Me Beaulieu représente le DPCP sur de nombreux comités, tant internes qu’externes, en lien avec la prise en compte de l’intérêt légitime des victimes d’abus sexuels et visant à assurer la mise en œuvre des différentes mesures gouvernementales.

Elle a notamment été membre du Comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale et participé à la rédaction du rapport Rebâtir la confiance déposé le 15 décembre 2020. En plus de participer à la formation de procureures et procureurs et de partenaires, Me Beaulieu enseigne le droit aux étudiantes et étudiants en techniques policières du CÉGEP de Rimouski, ainsi qu’aux enquêtrices et enquêteurs spécialisés en matière de crimes à caractère sexuel à l’École nationale de police du Québec.

Arlène Gaudreault | Criminologue

Ex-présidente et ambassadrice du 40^e anniversaire de l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes

Mme Gaudreault est détentrice d’une maîtrise en criminologie de l’École de criminologie de l’Université de Montréal où elle a également été chargée de cours en victimologie de 1993 à 2011. Elle a contribué au développement de plusieurs programmes visant à améliorer le sort des personnes victimes d’actes criminels et a été invitée comme conférencière dans plusieurs colloques et activités scientifiques au Québec, au Canada et en France. Son expertise est sollicitée pour siéger sur plusieurs comités de travail et lors de consultations portant sur l’aide, l’indemnisation et l’avancement des droits des personnes victimes. Elle a reçu plusieurs prix soulignant sa contribution au développement des initiatives en faveur des victimes et à la promotion de leurs droits, dont le Prix de la justice du Québec (1997), le Prix Robert-Sauvé (2007), le Prix Hommage de la Société de criminologie du Québec (2013) et le Prix Hommage de l’Association des personnes assassinées ou disparues (2015).

Karine Mac Donald | Coordonnatrice aux communications et aux relations publiques

Réseau des Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC)

Karine Mac Donald est criminologue et cumule plus de 20 ans d’expérience en intervention auprès des victimes d’actes criminels. Passionnée par la victimologie, elle s’est spécialisée au fil des années auprès de la clientèle victime d’agression sexuelle et des proches de personnes décédées à la suite d’un acte criminel. Elle a occupé le poste de coordonnatrice clinique au CAVAC de Montréal au cours des trois dernières années. Depuis mai 2023, elle met à profit sa grande expérience afin de faire entendre la voix des personnes victimes et de leurs proches en travaillant aux communications et aux relations publiques du Réseau des Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC).

Louise Riendeau | Coresponsable des dossiers politiques

Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale

Diplômée en criminologie à l’Université de Montréal, Louise Riendeau est coresponsable des dossiers politiques au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, où elle travaille depuis 1992. À ce titre, elle a représenté son organisme au sein de maints comités consultatifs sur les actions gouvernementales en matière de violence conjugale. Elle participe aux travaux de la Table nationale de consultation sur la mise sur pied des projets-pilotes du Tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale et à ceux de la Table nationale sur l’intervention policière en violence conjugale.

Elle est actuellement présidente du Carrefour Sécurité en violence conjugale qui vise l’évaluation des risques d’homicides et de blessures graves en contexte de violence conjugale et la mise en place d’actions concertées pour les prévenir. Elle siège également au Comité d’examen des décès liés à la violence conjugale. Elle a participé à plusieurs recherches sur l’accès à la justice pour les femmes victimes de violence conjugale ou plus largement victimes de violences sexospécifiques.